mercredi 17 octobre 2012

Alice au pays des merveilles/De l'autre côté du miroir (Lewis Carroll)

4e de couverture: Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d'un bond car, en un éclair, elle réalisa qu'elle n'avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s'engouffrer dans un vaste terrier sous la haie. " Pourquoi Alice s'étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C'est au pays des merveilles que l'a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.

Quel plaisir ce fut de replonger dans le monde merveilleux d'Alice.
Comme tout le monde j'avais vu le dessin animé de Disney et j'avais déjà lu ce fabuleux rêve. Car oui, c'est un rêve que fait Alice, un après midi d'ennui. Et voilà qu'on se retrouve avec des animaux qui parlent, une reine drôlement cruelle (le fameux "Qu'on lui coupe la tête!" répété à tout va par la Reine de coeur me faisait rire à chaque fois).
En relisant le livre, j'avais l'impression de retrouver mon regard d'enfant. Je me laissais volontiers emporter par cette féérie.
J'ai remarqué également que le livre fait parfois peur, surtout dans le Terrier. La chute vertigineuse d'Alice et le fait de voir ces portes et ces couloirs sans savoir ce qu'il y a derrière n'est pas très rassurant.
Le fameux thé en compagnie du Lièvre, du Loir et du Chapelier fou est très étrange et on sent qu'Alice est un peu décontenancé par tout ça.
Bien que s'adressant à des enfants, Lewis Carroll met en place un univers sombre et mystérieux, que moi adulte j'ai eu plaisir à retrouver. De toute façon, c'est bien connu, les enfants aiment avoir peur.
J'ai pris un réel bonheur en relisant ce livre. Et je vous encourage à parcourir le monde merveilleux d'Alice.

Dans mon édition, il y a également la suite De l'autre côté du miroir que je n'avais pas lu.
Autant j'ai aimé retrouvé Alice au pays des merveilles, autant la suite m'a un peu ennuyé. J'avais du mal à entrer dans l'histoire. Cette partie d'échec géante ne m'a pas emballé. C'est un peu longuet. Cela ressemble beaucoup au premier livre: j'avais l'impression de lire le même parcours que dans Ailce, mais avec des personnages moins intriguant.
Et comme je ne comprend rien aux échecs et que ça ne m'intéresse pas, je n'ai pas pu apprécier ce texte qui n'est qu'une redite du premier, à mon sens.


Lewis Carroll: Alice au pays des merveilles, suivi de: De l'autre côté du miroir (Alice in Wonderland), Folio classique, 371 pages (avec notes), 1961

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