4e de couverture: Dorothée, la petite orpheline au rire
cristallin, vit avec son chien Toto dans une ferme retirée du Kansas,
auprès de son oncle Henri et de sa tante Em. Rien ne semble devoir
perturber son existence paisible et joyeuse...jusqu'au jour où un
formidable cyclone vient tout bouleverser. Encore assommés par le choc,
Dorothée et son compagnon se réveillent, le lendemain matin, dans une
bien curieuse contrée...Ici ,les sorcières ressemblent à des fées, les
arbres sont doués de parole et les rêves les plus fous se réalisent. A
condition, bien sûr, de les formuler devant le Grand Magicien d'Oz. Se
lançant à la recherche du mystérieux personnage, la fillette croise en
chemin, l'Epouvantail sans cervelle, le Bûcheron en Fer Blanc et le Lion
Poltron, qui ont, eux aussi une demande de la plus haute importance à
présenter au Magicien.
Le Magicien d'Oz fait partie des classiques jeunesse mais je ne l'avais jamais lu. Je
connaissais déjà l'histoire ayant vu le film (avec la formidable Judy
Garland et son air mythique qui donne le titre à mon billet) ainsi que
le dessin animé mais juste les grandes lignes car j'ai redécouvert des
aventures que j'avais oublié.
Le magicien d'Oz a ce côté
enfantin des contes et c'est très agréable à lire: on s'identifie à
Dorothée facilement (et qui n'a jamais eu envie d'être emporté par un
cyclone dans un pays imaginaire?): c'est une enfant agréable et elle
forme avec ses compagnons de route, une bande unie à laquelle on à envie
de s'intégrer. (En comparaison, Alice
de Lewis Caroll m'avait un peu ennuyé au fil de ma lecture et je
trouvais Alice un peu insupportable au final). Ce qui n'est pas le cas
avec le roman de Frank Baum et son héroïne.
Par l'intermédiaire
d'un conte, L Frank Baum nous parle de son époque: la dureté des terres
du Kansas et du travail harassant: des charlatans qui pullulaient en ce
début de siècle qui commençait (le livre à été écrit en 1900), dont le
magicien d'Oz est un digne représentant, de l'esclavage, qui était
toujours présent à cette époque, en nous montrant une sorcière de
l'Ouest despotique avec ses sujets. Mais je ne vous en dirais pas plus
car je n'ai pas envie d'analyser ce livre.
Pour tout vous dire,
je l'ai lu au 1er degré: je n'ai pas trop chercher le sens profond du
livre: j'avais besoin de m'évader pendant quelques heures et ce fut le
cas, en partant avec Dorothée dimanche soir dans ce magnifique pays
d'Oz. Et ça m'a fait un bien fou.
Je vous recommande ce voyage:
en cette période estivale qui commence, prenez un billet pour Oz: je
vous promet un voyage fantabuleux.
L. Frank Baum: Le Magicien d'Oz (The Wizard of Oz), Librio, 125 pages, 2003
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